Vendredi 4 novembre avait lieu une vente aux enchères un peu particulière au centre Pierre-Mendès, à Paris. Celui-ci a été transformé en une salle de vente par le ministère de l’Économie afin de vendre 350 objets confisqués par la douane lors de contrôles. Avec cette vente, les douanes ont obtenu près d’1,4 million d’euros.
Que peut rapporter les objets saisis par les douanes ? Ce vendredi, celles-ci organisaient une vente aux enchères au centre de conférences Pierre-Mendès-France, situé dans le quartier de Bercy, à Paris. Il s’agit d’une vente de la Direction nationale d’interventions domaniales (DNID), rattachée à la Direction de l’immobilier de l’État (DIE) et de la Direction générale des Finances publiques. Parmi les 350 objets confisqués lors de contrôles et proposés à plus de mille acheteurs, des lingots, des montres, des voitures ou encore des diamants. Au bout du compte, une rallonge de plus d’un million d’euros pour les caisses de l’Etat.
Le double du cumul des mises à prix
Un lot de diamants bruts, 197 carats parti à 72.000 €. 14 lingots de platine d’un kilo, découverts dans les valises de voyageurs en partance pour le Royaume-Uni, vendus à 28.000 €. Le même prix pour une Volkswagen Golf utilisée comme voiture de tête dans un go-fast entre l’Espagne et la France qui transportait 480 kilos de résine de cannabis. Ou encore une Rolex en or blanc sertie de 40 rubis mise en vente à 15.0000 € et vendue à 31.000 €. Voilà le palmarès de cette vente.
Le cumul des mises à prix des 350 objets atteignait 700.000 euros. Les douanes en ont obtenu près d’1,4 million d’euros. L’Union européenne prélèvera les droits de douanes, mais la majeure partie ira dans les caisses de l’État. Chaque année, ce sont près de 60.000 biens qui sont ainsi vendus par les douanes.