Wednesday, January 15, 2025
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En direct, guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky dit avoir reçu des signaux « plus que positifs » de la part de Washington

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Des explosions ont été entendues tôt mercredi dans le centre de Kiev, a rapporté une journaliste de l’AFP, le maire de la capitale ukrainienne décrivant une « attaque ennemie » qui a fait sept blessés.

« Selon les secouristes, sept personnes ont (…) été blessées en conséquence de l’attaque ennemie sur Kiev. Cinq ont été hospitalisées » dans des établissements de santé de la capitale, a écrit le maire de Kiev, Vitali Klitschko, sur les réseaux sociaux.

L’Irlande réduit son soutien à l’accueil des Ukrainiens 

Le gouvernement irlandais a annoncé mardi une réduction du soutien apporté aux Ukrainiens qui fuient la guerre, au diapason des autres Etats européens. Ce pays de cinq millions d’habitants a vu arriver sur son sol 101 200 personnes en provenance d’Ukraine, dont 74 500 sont hébergées par l’Etat. Plus de 16 000 ont un emploi, selon le gouvernement irlandais. En vertu des modifications annoncées mardi, qui entreront en vigueur en début d’année prochaine, les nouveaux arrivants en provenance d’Ukraine auront droit à un hébergement pour une durée limitée à 90 jours et, pendant cette durée, à une allocation hebdomadaire de 38,8 euros par adulte (contre 220 euros auparavant) et 29,80 euros par enfant.

Avec ces mesures, l’Irlande sera « en phase avec les autres pays de l’UE » dans un contexte de forte pression sur le secteur du logement, a lancé le premier ministre Leo Varadkar devant le Parlement. « Ces changements sont requis pour faire en sorte que l’Irlande puisse continuer à remplir ses obligations afin d’aider les bénéficiaires de la protection temporaire étant donné l’impact sur les hébergements disponibles et en tablant sur le fait que l’Irlande continue à accueillir environ 500 arrivants chaque semaine », souligne dans un communiqué le gouvernement irlandais. Celui-ci prévoit ainsi une diminution du nombre des nouvelles arrivées en provenance d’Ukraine, a dit au cours d’une conférence de presse le ministre à l’égalité, Roderic O’Gorman.

Volodymyr Zelensky dit avoir reçu des signaux « plus que positifs » dans ses demandes à Washington 

Après la prise de parole de Joe Biden, Volodymyr Zelensky est revenu sur les sujets discutés aujourd’hui à la Maison Blanche. Il a ainsi indiqué avoir évoqué avec Biden le « nouvel isolement » de Vladimir Poutine et la nécessité de lui faire payer l’agression russe. Il a affirmé que la Russie voulait une guerre prolongée, ajoutant qu’il était « très important que, d’ici la fin de cette année, nous puissions envoyer un signal très fort d’unité » à « l’agresseur ». Le président ukrainien a mentionné en particulier les systèmes de missiles Patriot, affirmant que les armes russes ne pouvaient pas les égaler.« Notre objectif est de gagner la bataille aérienne, en écrasant la domination aérienne russe… Celui qui contrôle le ciel contrôle la durée de la guerre », a-t-il dit. Il a également déclaré que, « grâce à la défense de l’Ukraine, les autres nations européennes se trouvaient à l’abri de l’agression russe »« Nous avons montré que notre courage et notre partenariat étaient plus forts que toute hostilité russe », a-t-il affirmé.

Lors de la séance de questions de la presse aux deux dirigeants, Zelensky a indiqué avoir reçu des signaux « plus que positifs » dans sa demande de soutien de Washington à l’Ukraine, affirmant toutefois attendre des « résultats » concrets sur cette enveloppe américaine de 61 milliards de dollars. Alors qu’un journaliste l’a interrogé sur la possibilité de pourparlers de paix entre l’Ukraine et la Russie, il a répondu : « Comment l’Ukraine pourrait-elle abandonner ses territoires ? C’est insensé, pour être honnête. Ce n’est pas une question de territoire, c’est une question de vies, de familles, d’histoires. »

Avant la clôture de la conférence de presse, Joe Biden a déclaré qu’avant de réfléchir au ralliement de l’Ukraine à l’OTAN, « nous devons nous assurer dans l’immédiat qu’ils gagnent la guerre ».

Joe Biden renouvelle son soutien à l’Ukraine lors de sa conférence de presse avec Volodymyr Zelensky 

La conférence de presse entre Joe Biden et Volodymyr Zelensky a démarré. Contrairement aux deux dernières visites du président ukrainien à Washington, leur prise de parole commune n’a pas lieu à la Maison Blanche, mais dans la salle indienne du bâtiment du bureau exécutif Eisenhower, à proximité immédiate de la Maison Blanche.

Joe Biden, premier à prendre la parole, a promis qu’il ne « tournera pas le dos » à l’Ukraine. Il a affirmé que « Poutine avait échoué » et que le « courageux peuple ukrainien » défiait la volonté de Poutine à chaque instant. « Je n’abandonnerai pas l’Ukraine, a-t-il déclaré. L’Ukraine sortira de cette guerre, fière, libre et fermement ancrée dans l’Occident, à moins que nous ne nous retirons. »

Le président américain a ajouté que le dirigeant russe comptait sur le fait que les Etats-Unis ne fourniraient pas d’aide à l’Ukraine. Joe Biden a ainsi également abordé la décision du Congrès, qui n’a pas approuvé l’aide à l’Ukraine. « Le compromis est la façon dont fonctionne la démocratie… J’ai déjà proposé un compromis. » Il a conclu en affirmant que « l’Amérique défend la liberté – aujourd’hui, demain et pour toujours ».

Les troupes ukrainiennes « prouvent tous les jours que l’Ukraine peut gagner » contre la Russie, a affirmé Volodymyr Zelensky 

Le président ukrainien est arrivé à la Maison Blanche en début d’après-midi, sans quelconque garantie pour son pays en guerre, malgré de longs échanges au Congrès américain.

« Le Congrès américain doit adopter une rallonge pour l’Ukraine (…) avant qu’il n’offre à [Vladimir] Poutine le plus beau cadeau de Noël qui soit », a alerté Joe Biden lors d’une réunion avec le président ukrainien dans le bureau Ovale.

Les troupes ukrainiennes « prouvent tous les jours que l’Ukraine peut gagner » contre la Russie, a affirmé Volodymyr Zelensky durant cette entrevue, balayant d’un revers de main les doutes exprimés par certains après une contre-offensive décevante de son armée cet été. Ces doutes ont notamment été soulevés par le patron de la Chambre des représentants, le républicain Mike Johnson, dont le camp est de plus en plus sceptique sur une nouvelle aide militaire à Kiev. « Ce que l’administration Biden semble vouloir, ce sont des milliards de dollars supplémentaires sans supervision adéquate, sans réelle stratégie de victoire », a asséné l’élu après son entretien avec le chef d’Etat ukrainien.

Le patron de la majorité démocrate au Sénat, l’autre chambre du Congrès, a lui insisté sur les enjeux de l’aide à l’Ukraine. « Si nous perdons, [Vladimir] Poutine gagnera, et ce sera très dangereux pour les Etats-Unis », a déclaré Chuck Schumer après avoir vu Volodymyr Zelensky, et alors que la Russie revendique des avancées militaires « significatives » dans la région de Zaporijia, dans le sud de l’Ukraine.

Le président ukrainien, dont c’est la troisième visite au Congrès américain depuis l’invasion de son pays par la Russie en février 2022, a évoqué sur X une conversation « amicale et franche » avec les sénateurs.

Volodymyr Zelensky et Joe Biden doivent, après leur entretien dans le bureau Ovale, prendre la parole lors d’une conférence de presse prévue à 16 h 15 heure locale (22 h 15 heure de Paris). Les élus n’ont en théorie que jusqu’à vendredi pour parvenir à un accord sur cette enveloppe de 61 milliards de dollars (56,5 milliards d’euros). La Maison Blanche a prévenu qu’elle serait « à court d’argent » d’ici la fin de l’année si rien n’était fait.

Les démocrates sont favorables à cette nouvelle enveloppe. Et les républicains n’y sont pas totalement opposés, mais ils entendent lier leur soutien à une revendication de politique intérieure de longue date : un durcissement majeur de la politique d’immigration des Etats-Unis.

Le Kremlin a lui estimé, mardi, que toute nouvelle aide américaine était vouée au « fiasco ».

Le point sur la situation, mardi 12 décembre à 21 heures 

  • L’arrêt de l’aide à l’Ukraine serait un « cadeau de Noël » à Vladimir Poutine, prévient Joe Biden, lors de sa réunion avec Volodymyr Zelensky
    « Nous allons nous tenir à vos côtés », a affirmé le dirigeant américain à son homologue ukrainien lors d’une réunion dans le bureau Ovale, alors même que le Congrès bute sur la rallonge financière demandée par la Maison Blanche pour Kiev. A l’issue de cette rencontre, les deux dirigeants donneront une conférence de presse vers 16 h 15 heure locale (22 h 15 à Paris).
  • Les sénateurs républicains restent fermes sur leurs exigences de restrictions frontalières en échange d’une aide accrue à l’Ukraine Après leur réunion à huis clos avec Volodymyr Zelensky, la position des sénateurs n’a pas varié. Ils continuent de s’opposes à la poursuite de l’aide à l’Ukraine en questionnant les objectifs de la guerre et la manière dont l’argent des Américains est dépensé. Le sénateur républicain Eric Schmitt, par exemple, a déclaré : « Si vous écoutez les gens chez nous, ils ne sont pas intéressés par un chèque en blanc pour l’Ukraine quand ils voient 12 000 personnes franchir notre frontière sud, ouverte chaque jour. »
  • Les Etats-Unis ont annoncé de nouvelles sanctions pour enrayer la « machine de guerre » russe
    Ces nouvelles mesures visent des personnes et des entités suspectées d’approvisionner ou de financer l’industrie de défense russe dans sa guerre en Ukraine et de circonvenir aux sanctions déjà en vigueur contre la Russie.
  • La Russie estime pouvoir tourner à son avantage une impasse militaire cet hiver, selon les services de renseignement américains
    En amont des réunions prévues avec Volodymyr Zelensky mardi, la Maison Blanche a fait état d’informations récemment déclassifiées sur la guerre en Ukraine. Selon les services de renseignement américains, les Russes pensent que, s’ils parviennent à une impasse militaire pendant l’hiver, cela sapera le soutien de l’Occident à l’Ukraine et permettra à la Russie de prendre l’avantage, malgré les pertes importantes qu’ont subi les forces russes et malgré les pénuries de personnel qualifié et d’équipements auxquelles elles font face.
  • L’Ukraine ouvre une enquête sur la cyberattaque contre l’opérateur mobile Kyïvstar, et soupçonne la Russie d’être derrière celle-ci
    Le réseau de Kyïvstar, qui compte plus de 24 millions d’abonnés, a été paralysé tôt ce matin par un piratage informatique. Le PDG de l’opérateur parle d’un acte de « guerre ». Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont annoncé avoir ouvert une procédure pénale concernant cette cyberattaque contre l’opérateur Kyïvstar, précisant que l’une des pistes étudiées est celle d’une attaque de pirates informatiques qui proviendrait des services spéciaux russes.
  • Le FMI verse 900 millions de dollars à l’Ukraine
    A Washington, Volodymyr Zelensky s’est rendu au Fonds monétaire international (FMI) pour rencontrer sa directrice, Kristalina Georgieva. Dans la foulée, l’institution a annoncé le versement à l’Ukraine de 900 millions de dollars (834 millions d’euros), dans le cadre d’un plan d’aide annoncé en mars.

L’arrêt de l’aide à l’Ukraine serait un « cadeau de Noël » à Vladimir Poutine, prévient Joe Biden, lors de sa réunion avec Volodymyr Zelensky 

Le président américain, Joe Biden, a déclaré que l’arrêt de l’aide américaine à l’Ukraine serait un « cadeau de Noël » à Vladimir Poutine. « Nous allons nous tenir à vos côtés », a affirmé le dirigeant américain à son homologue ukrainien lors d’une réunion dans le bureau Ovale, alors même que le Congrès bute sur la rallonge financière demandée par la Maison Blanche pour Kiev.

Le Monde

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