16 h 03 : après la décision russe de mettre fin à l’accord céréalier, les États-Unis dénoncent un “acte de cruauté” de Moscou
L’ambassadrice américaine à l’ONU a dénoncé un “acte de cruauté” de Moscou qui a annoncé la fin “de facto” de l’accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes.
“La Russie joue à des jeux politiques, et de vrais gens vont souffrir”, a déclaré Linda Thomas-Greenfield à la presse, accusant la Russie de “prendre l’humanité en otage”.
- 16 h 02 : les touristes russes bloqués en Crimée sommés de passer par les régions de l’Ukraine occupées
Les autorités russes ont recommandé aux touristes russes bloqués en Crimée après l’attaque contre le pont reliant la péninsule annexée à la Russie de rentrer chez eux en passant par les territoires de l’Ukraine occupés par les forces russes.
L’attaque, menée dans la nuit de dimanche à lundi par les forces ukrainiennes, a tué deux civils roulant à bord de leur voiture sur ce pont. Les vols commerciaux reliant Moscou à la Crimée ont été suspendus après le début de l’offensive en Ukraine et la plupart des touristes russes se rendent dans la péninsule en voiture en empruntant la partie du pont réservée à la circulation routière. Cette partie du pont a été partiellement détruite par l’attaque.
- 15 h 27 : l’Ukraine prête à maintenir ses exportations de céréales sans la Russie, selon Zelensky
Le président ukrainien a affirmé que Kiev était disposée à continuer ses exportations de céréales via la mer Noire malgré l’annonce par Moscou de la fin “de facto” de l’accord sur ces livraisons.
“Même sans la Russie, tout doit être fait pour que nous puissions utiliser ce couloir (pour les exportations) en mer Noire. Nous n’avons pas peur”, a indiqué Volodymyr Zelensky, selon des propos partagés par son porte-parole Serguiï Nykyforov sur Facebook.
- 14 h 30 : quelles répercussions sur l’Afrique avec la fin de l’accord céréalier ?
Un non-renouvellement de l’accord pourrait conduire à l’augmentation du prix des denrées alimentaires, d’où une forte inquiétude sur la disponibilité du blé ukrainien, mais aussi du blé russe. Une situation qui avait déjà créé, au début de la guerre en Ukraine, une inflation générale. Aussi, sans cet accord céréalier, une phase d’inflation est encore à craindre, et risque de nouveau d’impacter les pays africains.
“S’il n’y a pas de blé ukrainien qui sort de la région de la mer Noire, cela signifie que les restrictions sur les propres exportations de la Russie vont se faire fortes, et il y aura donc également moins de blé russe sur les marchés internationaux, et donc en Afrique”, explique Stéphane Ballong, rédacteur en chef Afrique de France 24.
Si les pays comme la Tunisie et l’Égypte dépendent fortement du blé ukrainien, sur le reste du continent c’est surtout le blé russe qui est acheté. Au-delà des produits agricoles, la Russie fournit aussi des fertilisants à des pays comme le Sénégal, le Mali ou encore le Burkina Faso.
- 14 h 11 : Londres sanctionne les Russes pour “déportation” d’enfants ukrainiens
Le Royaume-Uni a sanctionné une série de personnalités russes, dont un ministre et un journaliste connu, accusés d’avoir joué un rôle dans la “déportation forcée d’enfants ukrainiens” par Moscou.
Les nouvelles mesures annoncées par Londres avant une intervention du chef de la diplomatie britannique James Cleverly au Conseil de sécurité de l’ONU visent au total 14 personnes et entités en réaction aux “tentatives de la Russie de détruire l’identité nationale ukrainienne”, a précisé le gouvernement britannique dans un communiqué. Onze d’entre elles sont plus précisément visées pour des “déportations d’enfants”.
La Russie est accusée d’avoir transféré des milliers d’enfants dans les zones sous son contrôle en Ukraine ainsi que sur son propre territoire. Vladimir Poutine est personnellement accusé par la Cour pénale internationale, basée à La Haye aux Pays-Bas, de crime de guerre pour la “déportation illégale” de milliers d’enfants ukrainiens durant le conflit entre Moscou et Kiev. Des accusations qui sont rejetées par Moscou. Selon Londres, au moins 19 000 enfants ukrainiens sont concernés.
- 13 h 51 : Ursula von der Leyen condamne une décision “cynique” de Moscou
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a “fermement” condamné la décision “cynique” de Moscou qui a annoncé la fin “de facto” de l’accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes, crucial pour l’alimentation mondiale.
“Je condamne fermement la décision cynique de la Russie de mettre fin à l’initiative céréalière de la mer Noire, malgré les efforts des Nations unies et de la Turquie. L’UE s’efforce de garantir la sécurité alimentaire des populations vulnérables de la planète”, a-t-elle tweeté.
- 13 h 44 : le Royaume-Uni “très déçu” par l’annonce russe de la fin de l’accord céréalier
Le gouvernement britannique a jugé “très décevante” l’annonce par la Russie de la fin de l’accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes, jugé crucial pour l’alimentation mondiale.
“Clairement, c’est très décevant. Mais nous allons continuer les discussions”, a indiqué un porte-parole du Premier ministre Rishi Sunak. “Si la Russie ne renouvelle pas l’accord, elle privera des millions de personnes d’un accès vital aux céréales.”
- 13 h 06 : l’envoyé du pape pour la paix en Ukraine en visite à Washington
Le cardinal italien Matteo Zuppi, envoyé du pape François pour la paix en Ukraine, sera à Washington de lundi à mercredi, a annoncé le Vatican lundi, quelques semaines après ses déplacements à Kiev puis Moscou.
La visite de Mgr Matteo Zuppi “s’inscrit dans le contexte de la mission visant à promouvoir la paix en Ukraine et vise à un échange d’idées et d’opinions sur la situation tragique actuelle et à soutenir les initiatives dans le domaine humanitaire”, indique un bref communiqué du Vatican sans préciser son programme.
Dans le cadre de sa mission, le cardinal Matteo Zuppi, 67 ans, s’était rendu début juin à Kiev, où il avait rencontré le président Volodymyr Zelensky. Il s’était ensuite rendu fin juin à Moscou où il avait rencontré Maria Lvova-Belova, la commissaire russe à l’Enfance, visée par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour “déportation illégale” de mineurs ukrainiens, ainsi que le patriarche orthodoxe russe.
Le pape François a appelé à la paix en Ukraine à de très nombreuses reprises et prie régulièrement pour ses victimes.
- 12 h 58 : Recep Tayyip Erdogan convaincu “que Poutine veut poursuivre l’accord” sur les céréales ukrainiennes
Le président turc Recep Tayyip Erdogan s’est dit convaincu que son homologue russe Vladimir Poutine voulait “poursuivre l’accord” sur les céréales ukrainiennes, malgré les dernières annonces de Moscou dans le sens contraire. “Je pense que malgré la déclaration d’aujourd’hui, mon ami Vladimir Poutine veut poursuivre l’accord humanitaire” qui permet l’exportation des céréales d’Ukraine en mer Noire qui expire lundi à minuit (21 h GMT).
“Mon ministre des Affaires étrangères doit s’entretenir par téléphone (avec le ministre russe) et je parlerai à Vladimir Poutine dès mon retour”, a poursuivi le président turc, qui s’exprimait devant la presse avant de s’envoler pour l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar.
Il a de nouveau annoncé qu’il recevrait le président russe “en août” en Turquie, ajoutant : “Nous aurons l’occasion de rediscuter de toutes ces questions.” “Peut-être que, d’ici là, pour faire avancer les choses, nous pouvons prendre des mesures par téléphone avec Vladimir Poutine sans attendre le mois d’août”, a espéré le chef de l’État turc.
- 12 h 50 : la Suède présente un plan de 522 millions d’euros pour la reconstruction de l’Ukraine
Le gouvernement suédois a présenté un plan pluriannuel d’aides et de reconstruction pour l’Ukraine, d’une valeur de six milliards de couronnes (environ 522 millions d’euros), dans l’optique à terme d’une adhésion à l’Union européenne.
Entre le 1er juillet 2023 et le 31 décembre 2027, six milliards de couronnes vont être octroyés à l’Ukraine dans le cadre d’une “stratégie historique”, a déclaré Johan Forssell, ministre du Commerce extérieur et de l’Aide internationale, lors d’une conférence de presse.
L’Ukraine est, cette année, le premier pays bénéficiaire de l’aide suédoise. “Cette somme de six milliards ne forme qu’une base, la somme totale sera amenée à augmenter”, a ajouté le ministre.
- 12 h 24 : l’Allemagne appelle la Russie à prolonger l’accord céréalier
L’Allemagne “appelle la Russie à rendre possible la prolongation de l’accord” sur l’exportation des céréales ukrainiennes, a déclaré la porte-parole adjointe du gouvernement allemand, Christiane Hoffmann, lundi à Berlin. Elle réagissait, lors d’un point-presse régulier, aux déclarations du Kremlin qui a affirmé dans la matinée que l’accord qui expire à minuit (21 h GMT) était “de facto terminé”.
Christiane Hoffmann a exhorté Moscou à “ne pas faire supporter les conséquences de ce conflit aux plus pauvres de la planète”. “En outre, nous espérons que, à l’avenir, cet accord céréalier ne sera pas seulement à durée déterminée ou pour une courte durée mais que l’on pourra exporter depuis l’Ukraine des céréales et de l’engrais sur le long terme”, a-t-elle ajouté.
- 11 h 31 : pour le Kremlin, l’accord céréalier “de facto terminé”
L’accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes qui expire à minuit (21 h GMT) est “de facto terminé”, a affirmé le Kremlin, assurant que la Russie sera prête à y revenir “immédiatement” quand ses conditions seront remplies.
“L’accord de la mer Noire s’est de facto terminé aujourd’hui”, a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, ajoutant que “dès que la partie (des accords) concernant la Russie sera satisfaite, la Russie reviendra immédiatement à l’accord sur les céréales”.
La Turquie, l’Ukraine et l’ONU ont été notifiés de la décision du Kremlin, a indiqué la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova. “La Russie a officiellement notifié les parties turque et ukrainienne, ainsi que le secrétariat des Nations unies, de son objection à l’extension de l’accord”, a-t-elle déclaré à l’agence de presse publique Tass.
- 10 h 43 : une enquête ouverte en Russie pour “acte terroriste” après l’attaque du pont de Crimée
Deux civils ont été tués dans l’attaque ayant visé dans la nuit le pont reliant la Russie à la péninsule annexée de Crimée, ont affirmé les autorités russes, qui accusent l’Ukraine et ont ouvert une enquête pour “acte terroriste”.
“Deux civils, un homme et une femme roulant dans une voiture de tourisme sur le pont, ont été tués”, a affirmé dans un communiqué le Comité d’enquête russe, précisant que leur fille avait été blessée.
“L’enquête identifie les membres des services spéciaux et des formations armées ukrainiens impliqués dans l’organisation et l’exécution de ce crime”, a ajouté cet organisme chargé des principales affaires criminelles, qui a ouvert une enquête pour “acte terroriste”.
- 10 h 01 : la Russie accuse l’Ukraine d’avoir mené l’attaque contre le pont de Crimée
L’attaque ayant visé dans la nuit de dimanche à lundi l’important pont reliant la Russie à la péninsule annexée de Crimée, qui a tué deux civils, a été perpétrée par l’Ukraine, a accusé la diplomatie russe.
“L’attaque d’aujourd’hui sur le pont de Crimée a été perpétrée par le régime de Kiev”, a dénoncé sur la messagerie Telegram la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.
- 9 h 37 : les services spéciaux ukrainiens et la marine derrière l’attaque contre le pont de Crimée (source à l’AFP)
Les services spéciaux ukrainiens et les forces navales sont derrière l’attaque contre le pont de Crimée réalisée à l’aide de “drones navals”, a indiqué à l’AFP une source au sein des services ukrainiens de sécurité (SBU).
“L’attaque d’aujourd’hui contre le pont de Crimée est une opération spéciale du SBU et de la marine”, a indiqué cette source à l’AFP, précisant que “le pont a été attaqué à l’aide de drones navals”.
- 8 h 29 : l’Ukraine dit avoir repris 18 kilomètres carrés aux Russes la semaine dernière
L’Ukraine a affirmé avoir repris 18 kilomètres carrés aux forces russes sur l’ensemble du territoire ukrainien en une semaine, dont sept kilomètres carrés autour de la ville dévastée de Bakhmout (dans l’Est), tombée sous contrôle russe en mai après des mois d’affrontements meurtriers.
“Au cours de la semaine dernière, en conséquence de l’amélioration du positionnement et de l’alignement (tactiques) opérationnels de la ligne de front en direction de Bakhmout, (un) territoire de sept kilomètres carrés a été libéré”, a déclaré la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar, sur Telegram.
Elle a ajouté que onze kilomètres carrés avaient été repris dans le Sud en une semaine, portant à 18 kilomètres carrés la surface totale que les Ukrainiens disent avoir repris la semaine dernière dans le pays.
Selon Ganna Maliar, l’Ukraine a repris 180 kilomètres carrés dans le sud du pays depuis le lancement de sa contre-offensive, début juin, et 30 kilomètres carrés dans l’Est, essentiellement autour de Bakhmout, soit 210 kilomètres carrés recapturés au total.
- 8 h 22 : des images du pont de Crimée endommagé
Le journal ukrainien de langue anglaise Kyiv Post a relayé une vidéo sur l’état du pont de Crimée, après qu’un incident l’a touché au petit matin.
- 7 h 50 : Kiev dit avoir repris 7 kilomètres carrés près de Bakhmout la semaine dernière
L’Ukraine a affirmé avoir repris sept kilomètres carrés aux forces russes la semaine dernière autour de la ville dévastée de Bakhmout (dans l’Est), tombée sous contrôle russe en mai après des mois d’affrontements meurtriers.
“Au cours de la semaine dernière, en conséquence de l’amélioration du positionnement et de l’alignement (tactiques) opérationnels de la ligne de front en direction de Bakhmout, (un) territoire de sept kilomètres carrés a été libéré”, a déclaré la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar, sur Telegram.
- 7 h 38 : l’incident sur le pont de Crimée a fait deux morts selon les autorités russes
Le pont de Crimée, voie essentielle d’approvisionnement pour les forces russes en Ukraine, a été endommagé dans un incident qui a fait deux morts, ont déclaré lundi les autorités russes, alors qu’un média ukrainien a fait état d’explosions sur l’infrastructure.
- 7 h : “Les médias ukrainiens parlent d’explosions sur le pont de Kertch”, rapporte à Kiev notre envoyée spéciale Emmanuelle Chaze
L’envoyée spéciale de France 24 à Kiev fait le point sur l’incident ayant touché le pont de Kertch reliant la Crimée à la région russe de Krasnodar, ainsi que sur l’accord céréalier qui expire lundi à minuit à Istanbul.
- 6 h 57 : la chaussée d’un important pont de Crimée “endommagée”
La circulation a été interrompue sur un important pont reliant la Crimée à la région russe de Krasnodar après un incident, ont fait savoir des responsables et des médias russes dans la nuit de dimanche à lundi.
La chaussée a été “endommagée”, a déclaré le ministère russe des Transports sur Telegram, sans confirmer la présence d’éventuels dégâts au niveau des piliers de l’ouvrage. “Selon le ministère de la Santé du territoire de Krasnodar, un mineur a été blessé” lors de l’incident sur le pont, a rapporté le quartier général opérationnel local sur Telegram.
Conséquence de la fermeture à la circulation, un embouteillage s’est formé à l’entrée du pont mais sa longueur s’est réduite pour atteindre 3 kilomètres, a affirmé l’agence de presse publique RIA Novosti tôt lundi, rapportant des informations des autorités du territoire de Krasnodar, sans préciser de quelle entrée il s’agissait.
Les transports ferroviaires via le pont ont été suspendus temporairement, de même que la circulation des ferrys “entre la Crimée et le Kouban” (sud de la Russie), a par ailleurs rapporté l’agence Tass. Des blogueurs et des médias russes ont indiqué que deux explosions s’étaient produites au niveau du pont tôt lundi, des affirmations que l’AFP n’a pu confirmer dans l’immédiat.
- 5 h 09 : la circulation interrompue sur un important pont de Crimée après une “urgence”, selon le gouverneur de la péninsule
Un incident s’est produit sur un important pont reliant la Crimée à la région russe de Krasnodar et la circulation y a été interrompue, a fait savoir dans la nuit de dimanche à lundi le gouverneur russe de la péninsule annexée de Crimée.
“La circulation a été interrompue sur le pont de Crimée. Une urgence s’est produite dans la zone du 145e pilier depuis le territoire de Krasnodar”, situé dans le sud-ouest de la Russie, a indiqué Sergueï Aksionov sur Telegram, sans préciser la nature de l’incident. “Les forces de l’ordre et tous les services compétents sont à pied d’œuvre”, a-t-il ajouté, demandant aux automobilistes de choisir un itinéraire alternatif.
Un centre de coordination a été mis en place au sein d’un ministère de Crimée, a rapporté l’agence russe d’État Tass, citant les autorités locales.
- 3 h 59 : possible expiration de l’accord céréalier
L’incertitude demeure sur l’avenir de l’accord céréalier en mer Noire jugé crucial pour l’alimentation mondiale, à quelques heures de son expiration à minuit (21 h GMT) à Istanbul. Le silence et la discrétion ont entouré tout le week-end les discussions de la dernière chance, conduites par la Turquie et l’ONU pour convaincre Moscou de prolonger l’accord céréalier signé en juillet 2022 sur le Bosphore.
Celui-ci a garanti au cours de l’année écoulée le passage sécurisé des cargos depuis et vers les ports ukrainiens malgré la guerre, transportant au total près de 33 millions de tonnes de céréales destinées aux marchés mondiaux.
Mais la Russie n’a pas annoncé son feu vert et l’Initiative sur les céréales en mer Noire est désormais de facto à l’arrêt. “Depuis le 27 juin, aucune demande de passage n’a été approuvée par l’ensemble des parties”, selon un communiqué du Centre de coordination conjointe (JCC) qui supervise l’accord à Istanbul.
Le dernier cargo validé par les inspecteurs des quatre signataires, le vraquier turc TQ Samsun, a quitté le port ukrainien d’Odessa dimanche et se dirige vers Istanbul, selon le site Marine Traffic.
- L’essentiel du 16 juillet
Sur le terrain, des combats intenses se sont poursuivis sur le front, où la contre-offensive ukrainienne se heurte à des contre-attaques russes dans certaines zones, mais où les forces de Kiev progressent lentement autour de la ville de Bakhmout et dans le Sud. Dans une interview à la chaîne de télévision Rossia-1 diffusée dimanche, Vladimir Poutine a affirmé que la contre-offensive ukrainienne lancée en juin n’enregistrait aucun progrès.
Moscou a affirmé par ailleurs avoir neutralisé au moins dix drones ukrainiens, lancés en Crimée annexée près de Sébastopol, quartier général de la flotte russe en mer Noire.